Endométriose

Dans le cadre de l’endométriose, un tissu de type muqueux se développe en dehors de l’utérus, notamment sur les ovaires, la vessie ou les intestins. Ce tissu réagit aux variations hormonales du cycle menstruel, ce qui engendre des inflammations et des adhérences.

Cette maladie touche principalement les femmes âgées de 20 à 55 ans. Toutes ne présentent pas nécessairement de symptômes, mais l’endométriose peut avoir des répercussions importantes sur la vie quotidienne.

Le diagnostic repose généralement sur l’analyse des symptômes et des examens complémentaires. Les méthodes les plus fréquemment utilisées sont :

• Échographie : Permet de détecter des anomalies au niveau de la région pelvienne.
• Laparoscopie (coelioscopie) : Permet de poser un diagnostic direct de l’endométriose et parfois d’intervenir chirurgicalement.

En cas de symptômes persistants, il est essentiel de consulter un médecin afin d’obtenir un diagnostic précis.

L’endométriose se manifeste par une grande diversité de symptômes, qui varient d’une personne à l’autre. Les plaintes les plus fréquentes sont les suivantes :

• Douleurs menstruelles : Douleurs intenses lors des règles, pouvant irradier vers le dos ou les jambes.
• Douleurs chroniques : Douleur sourde et persistante dans la région pelvienne, souvent accompagnée de sensations de coups de poignard, de lourdeur ou de pression. Cette douleur peut s’étendre au bas du dos ou aux jambes et n’est pas limitée à la période des règles.
• Troubles intestinaux et vésicaux : Inconfort lors de la défécation ou de la miction, souvent associé à des crampes abdominales.
• Douleurs lors des rapports sexuels : Douleur profonde dans le bas-ventre.
• Fatigue : Les douleurs et inflammations persistantes entraînent une fatigue générale.
• Problèmes de fertilité : Chez certaines femmes, l’endométriose complique la survenue d’une grossesse.

Même des lésions d’endométriose de petite taille peuvent provoquer d’importantes gênes, tandis que des adhérences plus étendues peuvent parfois passer inaperçues.

La cause exacte demeure inconnue, mais plusieurs facteurs semblent intervenir dans son apparition :

• Hérédité : Les femmes ayant un membre de la famille atteint d’endométriose présentent un risque accru.
• Influence hormonale : L’œstrogène favorise la croissance du tissu endométriosique.
• Facteurs externes : Certaines études suggèrent qu’une exposition à des substances chimiques telles que les dioxines et les PCB pourrait contribuer au développement de l’endométriose. Bien que ce lien ne soit pas encore définitivement établi, il est supposé que ces substances perturbent l’équilibre hormonal, favorisant ainsi la croissance du tissu endométriosique. D’autres recherches scientifiques sont nécessaires pour mieux comprendre ce mécanisme.
• Caractéristiques gynécologiques : Une menstruation précoce ou des anomalies anatomiques peuvent augmenter le risque.

Le traitement de l’endométriose est individualisé et dépend de la gravité des symptômes. Les options thérapeutiques les plus courantes sont les suivantes :

1. Traitements hormonaux : Des médicaments tels que la pilule contraceptive, un progestatif ou d’autres traitements hormonaux permettent de réduire l’activité du tissu endométriosique. Ces traitements sont uniquement disponibles sur prescription médicale.
2. Antalgiques sur ordonnance : En cas de douleurs importantes, le médecin peut prescrire des antalgiques plus puissants. Il convient de consulter un professionnel de santé pour déterminer le traitement le plus approprié.
3. Interventions chirurgicales : En présence de symptômes sévères, une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire afin de retirer le tissu endométriosique et de traiter les adhérences. Cette intervention est souvent associée à un traitement hormonal pour garantir un effet durable.
4. Traitements de la fertilité : Pour les femmes souhaitant concevoir, la FIV peut constituer une solution lorsque l’endométriose rend la conception naturelle difficile.

En complément des soins médicaux, certains ajustements simples peuvent contribuer à atténuer les symptômes :

Chaleur et relaxation

• Utilisez une bouillotte ou prenez un bain chaud afin de soulager les douleurs abdominales ou dorsales.
• Accordez-vous suffisamment de repos et veillez à maintenir un équilibre adéquat entre activité et détente.

Alimentation

• Privilégiez une alimentation saine et variée, incluant des légumes tels que les épinards, le chou frisé et les poivrons. Une alimentation équilibrée contribue au bien-être général.
• Ajoutez des fruits comme les baies, l’ananas et les cerises, ainsi que des céréales complètes telles que le gruau d’avoine et le riz complet.

Mode de vie et exercice

• Exercices doux : Le yoga, le pilates ou les étirements peuvent aider à réduire la tension musculaire dans la région pelvienne.
• Activité physique : Des promenades régulières ou d’autres exercices cardio légers favorisent la circulation sanguine et peuvent atténuer la douleur.
• Posture : Soyez attentif à votre posture afin de minimiser la pression sur la région pelvienne, notamment en adoptant une position assise et debout ergonomique.

Journal de la douleur

• Tenez un journal de vos symptômes : notez les moments et les zones douloureuses, l’intensité de la douleur ainsi que les facteurs déclenchants observés. Cela permet à votre médecin de mieux appréhender votre situation.

L’endométriose a des répercussions non seulement sur le plan physique, mais également sur la santé mentale, la vie professionnelle et les relations personnelles. Pour alléger la charge émotionnelle :

• Recherchez du soutien auprès de personnes concernées via des forums ou des groupes d’entraide.
• Envisagez un accompagnement psychologique ou une thérapie pour mieux gérer la douleur et la fatigue.
• Communiquez ouvertement avec votre partenaire ou vos proches afin d’obtenir compréhension et soutien.

Chez Dokteronline, vous bénéficiez de conseils d’experts et d’options thérapeutiques adaptées à votre situation. Que vous recherchiez des médicaments ou des conseils pratiques, nous vous garantissons un accès à des soins fiables et de qualité.

Les antalgiques disponibles sans prescription, tels que l’ibuprofène ou le paracétamol, peuvent constituer une première étape pour soulager les symptômes légers, notamment les douleurs menstruelles.

Pour les traitements hormonaux, tels que la pilule contraceptive, une prescription médicale reste toutefois indispensable. Ces médicaments permettent de freiner la croissance du tissu endométriosique et de réduire les symptômes. Consultez un médecin afin de déterminer le traitement le plus adapté à votre situation.

Attention : Les antalgiques en vente libre n’apportent qu’un soulagement temporaire. En cas de symptômes persistants ou aggravés, il est recommandé de consulter un médecin.

https://www.endometriose.nl/index.php?page=687&sid=1

https://www.apotheek.nl/klachten-ziektes/endometriose#welke-medicijnen-worden-gebruikt-bij-endometriose

https://www.endometriose.nl/index.php?page=709&sid=1

https://www.apotheek.nl/klachten-ziektes/endometriose#welke-medicijnen-worden-gebruikt-bij-endometriose

https://www.antoniusziekenhuis.nl/aandoeningen/endometriose