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Arrêter de vapoter : pourquoi c’est aussi difficile qu’arrêter de fumer

Rédigé par : la rédaction

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Le vapotage a connu une popularité croissante au cours des dix dernières années. Si, à l’origine, il séduisait principalement les jeunes grâce à des arômes sucrés et des designs attrayants, on observe aujourd’hui que son usage s’est élargi aux générations plus âgées. De plus en plus de personnes de plus de 40 ans recourent à la cigarette électronique, souvent en pensant qu’il s’agit d’une alternative moins nocive à la cigarette traditionnelle. Pourtant, des études démontrent que le vapotage n’est certainement pas anodin et peut même, dans certains cas, contenir davantage de nicotine qu’une cigarette classique. Arrêter de vapoter s’avère tout aussi difficile qu’arrêter de fumer. Dans cet article, vous découvrirez quels mécanismes physiques et psychologiques entrent en jeu et quelles étapes peuvent vous aider à arrêter.

Comment la nicotine agit sur votre cerveau

La nicotine est une substance puissante qui agit directement sur le système de récompense du cerveau. Elle provoque une augmentation rapide de la dopamine, ce qui procure une sensation de concentration ou de détente. Cependant, une utilisation prolongée modifie la manière dont votre cerveau réagit à la dopamine. 

  • Dopamine : joue un rôle dans le système de récompense et contribue à l’installation de l’habitude de vapoter. 
  • Cortisol : peut influencer la réaction au stress, ce qui peut renforcer l’anxiété chez certaines personnes. 
  • Sommeil : la nicotine perturbe le sommeil profond, ce qui a un impact sur la récupération et l’énergie. 

Des recherches indiquent qu’en plus de la dopamine, le glutamate et le GABA sont également impliqués dans la dépendance à la nicotine. Ces substances jouent un rôle dans la récompense, la motivation et les symptômes de sevrage. Leur fonctionnement précis est complexe, et les scientifiques soulignent la nécessité de recherches complémentaires. 

Comportements habituels et déclencheurs

Le vapotage n’est pas uniquement une dépendance physique, mais aussi une habitude qui s’intègre dans la vie quotidienne. Nombreuses sont les personnes qui associent leur cigarette électronique à des moments spécifiques, tels que : 

  • En conduisant ; 
  • Après les repas ; 
  • Avec le café ou l’alcool ; 
  • Lors de situations stressantes au travail. 

Pour de nombreux individus de plus de 40 ans, ces déclencheurs d’habitudes existent souvent depuis des décennies en raison du tabac. Ainsi, arrêter de vapoter ne se limite pas à un sevrage physique, mais implique également de rompre avec des routines profondément ancrées. 

Des jeunes aux générations plus âgées

Bien que les jeunes aient constitué le premier et le plus important groupe de vapoteurs, on constate aujourd’hui que l’usage s’étend aux groupes d’âge plus avancé. 

  • En Angleterre, la proportion de vapoteurs de 65 ans et plus est passée de 2,1 % à 3,7 % en dix ans. 
  • Aux États-Unis, environ 2 % des 45–64 ans utilisent la cigarette électronique. 
  • En Nouvelle-Zélande, l’usage progresse dans presque toutes les tranches d’âge, à l’exception des plus de 75 ans. 

Des études internationales démontrent que la cigarette électronique n’est plus un phénomène réservé aux jeunes. De plus en plus de personnes de plus de 40 ans utilisent la cigarette électronique comme alternative au tabac ou pour tenter de  cesser de fumer. Pourtant, certains quadragénaires et plus estiment que l’arrêt du vapotage est au moins aussi difficile que leurs précédentes tentatives d’arrêt du tabac. 

Le cercle vicieux du vapotage et du stress

Nombreuses sont les personnes qui prennent leur cigarette électronique lors de moments de stress. Cela semble apporter un soulagement, mais en réalité, la nicotine a souvent l’effet inverse. 

  1. Le stress ou l’agitation déclenche l’envie de vapoter ; 
  2. La nicotine procure une détente temporaire ; 
  3. Dès que l’effet s’estompe, le stress et l’agitation peuvent augmenter. 

C’est ainsi qu’un cercle vicieux s’installe : le vapotage semble être une solution, alors qu’à long terme il peut en réalité accentuer la tension.  

Comment réussir à arrêter de fumer ?

Arrêter la cigarette électronique ou le vapotage est un processus exigeant qui nécessite souvent plus que de simples changements d’habitudes. De nombreuses personnes bénéficient d’un accompagnement professionnel, car cela augmente considérablement les chances de succès. 

Les stratégies envisageables sont : 

  • Accompagnement médical : un médecin peut conseiller sur les méthodes et outils appropriés. Chez Dokteronline, des médecins collaborent pour offrir un accompagnement adapté. 
  • Thérapies de substitution nicotinique : patchs, gommes ou pastilles peuvent aider à réduire les symptômes de sevrage. 
  • Soutien psychologique : la thérapie comportementale ou le coaching peuvent aider à mieux gérer les déclencheurs d’habitudes et les moments de stress. 
  • Soutien de l’entourage : le soutien du partenaire, de la famille ou de personnes partageant la même expérience peut renforcer la motivation. 

De petites stratégies d’auto-assistance (comme les exercices de respiration) peuvent être utiles, mais l’accompagnement par un professionnel rend souvent le parcours plus sûr, plus efficace et augmente les chances d’arrêter durablement. 

Conclusion

Arrêter de vapoter ne relève pas uniquement de la volonté. Il s’agit de rompre à la fois avec la dépendance physique et avec des habitudes profondément enracinées. Pour les personnes de plus de 40 ans, s’ajoute souvent une longue histoire de tabagisme, ce qui peut rendre le défi encore plus important. Pourtant, il est possible d’arrêter. Stoptober offre une excellente opportunité de choisir consciemment une vie plus saine. 

Faire un choix conscient pour une vie plus saine commence par choisir le bon moment pour arrêter – et Dokteronline est là pour vous accompagner.